Le chocolat et le café sont des invitations à la rencontre et au partage. Tous deux sont des occasions de s’arrêter et de prendre le temps, ou son temps, pour s’accueillir, s’écouter, trouver des intérêts communs et favoriser l’échange. De plus, tous deux seraient bons pour la santé. Et je ne parle même pas ici des goûts et saveurs qu’on déguste. Alors pourquoi s’en priver ?
Et le café, c’est encore ce lieu où se côtoient les générations, où sont les gens, par habitude. C’est l’endroit où l’on cause, rompant ainsi sa solitude.
Le diaconat n’est pas très éloigné de tout cela : je le conçois comme une invitation, ou plusieurs, à se rencontrer que ce soit dans le cadre paroissial mais aussi plus largement. Se rencontrer, cela veut dire se reconnaître et se respecter, s’accueillir et s’accepter sans autre condition, parce que le Dieu de Jésus-Christ a accueilli de manière inconditionnelle et nous invite à faire de même. Découvrir ensemble le goût de la vie, peut-être amer peut-être doux. Il s’agit aussi de prendre du temps pour s’accompagner mutuellement sur un chemin commun à la rencontre de soi et de Dieu. De plus, il se pourrait bien que ce soit bon pour notre santé. Alors pourquoi s’en priver ?
Et je me dis que le café et le chocolat pourraient bien m’aider à créer de ces espaces de rencontre, de lancer des invitations et de faire de chaque moment un vrai moment d’humanité, au goût de fraternité et de solidarité.
Car c’est bien à cela que vous comme moi sommes appelés. Pourquoi s’en priver alors ?
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