À l’occasion de l’entrée dans le carême, je publie à nouveau ce billet déjà paru sur un autre blog. Il fait aussi écho à ma lecture quotidienne :
Lorsque vous jeûnez, n’ayez pas, comme les hypocrites, une mine triste. Pour bien montrer à tout le monde qu’ils jeûnent, ils prennent des visages défaits. Vraiment, je vous l’assure : leur récompense, ils l’ont d’ores et déjà reçue !Toi, au contraire, si tu veux jeûner, parfume tes cheveux et lave ton visage pour que personne ne se rende compte que tu es en train de jeûner. Que ce soit un secret entre toi et ton Père qui est là dans le lieu secret. Alors ton Père, qui voit ce qui se fait en secret, te le rendra.Matthieu 6, 16-18
Si le carême, c’est jeûner, juste pour avoir faim et ressentir des crampes, alors je n’en veux pas.
Mais, si le carême, c’est faire un peu plus de place à l’essentiel,
alors, j’en veux bien de ce carême-là.
Si le carême, c’est renoncer à tout, juste pour avoir bonne conscience, alors je n’en veux pas.
Mais, si le carême, c’est revivifier ma relation à moi-même, à l’autre et à Dieu (dans le désordre) dans l’intimité de la méditation et de la prière,
alors j’en veux bien de ce carême-là.
Si le carême, c’est imposer le silence, juste pour ne pas dire n’importe quoi, alors je n’en veux pas.
Mais, si le carême, c’est se mettre à l’écoute dans la joie partagée et dans la rencontre (même silencieuse),
alors j’en veux bien de ce carême-là.
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