Message pour un dimanche sans rassemblement

LE BILLET DU DIMANCHE. Chers Amis, frères et sœurs, ce matin, on n’ira pas au culte. On ne se serrera pas la main. On ne se fera pas la bise. À cause de l’épidémie et des mesures prises par la Confédération, les cantons et plusieurs Églises.

Ensemble pour faire corps

Que cela ne nous empêche pas de faire preuve d’humanité, de solidarité et de fraternité. Avec les plus faibles d’entre nous d’abord, mais aussi avec chacun, malade et bien portant. Et je pense en particulier au personnel médical et soignant qui s’engage au quotidien dans les hôpitaux, les EMS, les pharmacies et à domicile.

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Être Église autrement

L’actuelle pandémie de coronavirus impose des mesures de prévention et des recommandations sévères non seulement dans la société, mais aussi, et évidemment dans les paroisses et la vie de l’Église (voir mon billet du 6 mars). Ces mesures touchent plus particulièrement les aînés qui sont, pour une bonne part, les plus présents dans nos assemblées. Ainsi, la plupart des activités collectives sont annulées : soupes de carême, spectacles, réunions, assemblées annuelles. Suite à la décision du Conseil fédéral du 13 mars, les Églises ont annulé toutes leurs activités, rencontres et cultes. Les services funèbres connaissent aussi des adaptations allant d’une stricte intimité de la famille à des recommandations visant à protéger les personnes présentes.

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N’en fait-on pas un peu trop?

Depuis quelques semaines, un mot est sur toutes les lèvres : Coronavirus ou Covid-19. Cette épidémie a conduit la Confédération, les Cantons et les Églises à prendre des mesures de précaution, largement relayées par les médias. Jusque-là, rien à dire, il en va de la santé publique.

Rappel de gestes simples et évidents

On a martelé des recommandations et rappelé des gestes, somme toute, évidents qu’on devrait accomplir tout au long de l’année et toute l’année :  se laver les mains, éternuer dans son coude, employer des mouchoirs à usage unique et appeler son médecin en cas de symptômes. On y a ajouté l’interdiction de se serrer la main. Mais voilà, la peur, car c’est bien d’elle qu’il s’agit fait son œuvre, et trace sa route dans les esprits.

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Je suis un colibri (et ça soulage)

Depuis quelques jours, je suis en train de lire « Foutez-vous la paix ! Et commencez à vivre » de Fabrice Midal. J’y ai découvert la légende du colibri. Je vous la partage, racontée par Pierre Rabhi.

Certainement qu’elle n’aurait pas déplu au Rabbi Jésus, cette légende :   « Chacun est appelé à faire sa part ! » À l’heure de la mobilisation pour sauver le climat, et des rassemblements de toutes sortes, elle prend encore une autre dimension.

On pourrait être tenté de céder au découragement : sauver le monde n’est pas à ma portée, j’en suis bien incapable ! Il en va de même de l’éradication de la violence et du mal, de l’injustice, des fléaux qui ébranlent notre monde. Bien sûr que je suis incapable de sauver le monde. Mais est-ce une raison pour se résigner ? Pour abandonner ? Pour ne rien faire ? N’avons-nous pas à ressembler au colibri qui fait sa part : quelques gouttes d’eau versées avec opiniâtreté sur un incendie.

Faire sa part, ce n’est pas être le Christ, le Sauveur du  monde, mais c’est se mettre en route à sa suite, faire ce qui est possible, à notre portée, avec nos moyens et conscient de nos limites.

Alors, Foutez-vous la paix ! Et commencez à vivre comme un colibri. Vous verrez, ça soulage !

Source de l’image d’en-tête : pixabay.com