Nous lisons ce matin, dans l’Évangile selon Matthieu (20, 1-16), la parabole des ouvriers de la onzième heure.
Ce jour-là, Jésus s’adresse à ses disciples qui s’interrogent sur ce qu’ils ont à gagner, eux qui ont tout abandonné pour suivre celui qui les a appelés. Par une image, celle de la vigne, Jésus leur répond que toute logique de ce monde sera renversé dans le Royaume des cieux.
Prédication
Chers Amis,
Frères et Sœurs,
Histoire d’un autre temps… Allons, donc
Cette histoire contée par Jésus n’est pas sans rappeler une époque que je n’ai connue que par des films ou des photographies, mais que nombre d’entre vous ont certainement vécue : la période des foins.
Ce travail nécessitait, avant l’arrivée des machines, des bras, des hommes, des femmes qui œuvraient aux champs. Et à cette époque-là, on ne comptait pas ses heures, d’autant plus si l’orage menaçait et qu’il fallait rentrer le précieux foin avant l’averse.