En quête d’équilibre

Avant de lire plus avant ce billet, je vous invite à écouter ce petit message et à faire un peu d’exercice, parce que c’est important de bouger.

Les choses bougent, gardons le cap !

Dès ce lundi 11 mai, nous allons devenir des équilibristes, avançant un pas après l’autre vers un peu plus de normalité. Mais, cette marche sera à l’image de celle des funambules, penchant tantôt du côté de la joie retrouvée et l’envie de « se lâcher », tantôt du côté de la peur d’une seconde vague aux conséquences incertaines. L’important, pour nous comme pour le funambule, est de regarder loin devant; de fixer l’horizon. Car, si on se focalise sur la pointe de ses pieds, c’est la chute assurée.

Il s’agit donc d’avancer aussi rapidement que possible, mais aussi lentement que nécessaire.

Trouver un nouvel équilibre, mais pas celui d’avant

Avec la réouverture des magasins, des restaurants, des écoles, des musées et des bibliothèques, nous allons goûter à un vent de liberté retrouvée. Mais, en même temps, ce ne sera pas le temps d’avant. Tant mieux, peut-être. Il nous faudra garder nos distances, nos habitudes du lavage des mains, faire plus attention à soi et aux autres. Même si pour certains, tout cela ne relève que du complot.

Depuis deux mois, nous nous sommes habitués à vivre, à travailler et à étudier autrement. Nous avons plus ou moins trouvé notre équilibre entre travail à distance, école à la maison, vie familiale et loisirs tous ensemble à l’intérieur ou dans le jardin. Nous avons appris à nous parler par Skype, Zoom ou Whatsapp. Ça a été un vrai apprentissage, pour les profs comme pour les élèves, les patrons comme les employés, les parents comme les enfants. Pour les aînés aussi. Qu’en garderons-nous ?

Maintenant, il nous est demandé de reprendre le chemin du travail, de l’école. On n’en a peut-être pas forcément envie. On était bien. Donc, là encore, il nous faut trouver une motivation renouvelée, un nouvel élan, se bouger.  Dans ces prochaines semaines, ce ne sera pas la vie d’avant. Ce sera le début de notre nouvelle vie, celle d’après. Sera-t-elle plus écologique, plus solidaire, plus tournée vers l’essentiel et l’humain ? L’avenir nous le dira. Mais le présent a mis en lumière ce qu’on avait oublié.

Des réalités se font jour

Ces derniers jours, nous avons été nombreux à être scandalisés en voyant ces files d’attentes d’hommes et de femmes qui venaient chercher un cabas de denrées alimentaires. On avait oublié que, dans notre pays dit riche, il y a des travailleuses et des travailleurs de l’ombre, des sans-papiers qu’on ne voulait pas voir. Le chômage les a fait sortir. La crise a révélé une précarité criante.  Et d’autres, bien mieux lotis, faisaient eux aussi la queue pour s’acheter leur premier… Big Mac après deux mois de confinement.

On s’est aussi félicité de la solidarité qui s’est manifestée pour venir en aide aux aînés d’abord. On les disait les plus à risque, les plus isolés. On a affirmé qu’on ne les oubliait pas. Mais maintenant, ces mêmes aînés en ont assez d’avoir une étiquette de « personnes à risques » (j’ai entendu « pestiférés »). Ils aimeraient qu’on leur fiche la paix. Car beaucoup, à 65 ans et plus, sont actifs, sportifs, conduisent leur voiture et voudraient aider, aimeraient sortir sans qu’on les regarde de travers. Ils aimeraient et pourraient soulager les parents qui iront travailler en gardant leurs petits-enfants, mais ils peuvent que les embrasser, pas beaucoup plus.

Il y a un ras-le-bol et ce slam pour le crier haut et fort :

https://twitter.com/i/status/1257014561011466240

Le téléjournal ne nous montre plus d’échos des applaudissements aux balcons à 20:00 pour soutenir le personnel soignant. Il s’agit maintenant de ne pas les oublier, de former plus d’infirmières et infirmiers en Suisse et de revaloriser leur statut et leurs conditions salariales. Il s’agit de ne pas oublier non plus tous ceux qui ont été mis en avant au plus fort de la crise. Ils restent encore au front.

Une marche sur un fil trop lente, trop rapide ?

Notre marche, dès le 11 mai, ressemblera certainement à celle des funambules plus ou moins aguerris. Nous tenterons de trouver et de tenir l’équilibre. Les risques de faire faux tout comme les tentatives de se rattraper seront nombreuses, à commencer par le bon usage du masque. Là où il est indispensable, là où il est superflu.

Nous marcherons malgré tout sur nos deux pieds à des rythmes différents, trop lents pour les milieux économiques, trop rapides pour des parents. Symboliquement, nous serons en marche sur nos deux pieds. l’un sera celui de la lucidité, parce que nous sommes dotés d’une intelligence et l’autre celui de l’espoir, parce que nous pouvons craindre le meilleur (!) L’un entraînant l’autre.

Bonne marche.

Image par Tumisu de Pixabay

 

Retour vers le passé

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Billet un brin défaitiste ou réaliste

Depuis quelques jours, on entend parler de déconfinement.  On se réjouit de retrouver sa coiffeuse, son médecin, et même son dentiste. En même temps, on a vu apparaître le #retouràlanormale, alors qu’avant, en pleine crise, on espérait le retour à l’essentiel.

On avait dit que tout changerait

Que restera-t-il d’essentiel ? Que retiendrons-nous de ces semaines passées à la maison ? Auront-elles un impact sur notre vie d’après ?

Pas si sûr. J’espérais encore il y a peu qu’on changerait nos habitudes de consommation, mais je constate que ce sera plutôt un retour à la normale qui nous attend.

À la fin du mois d’avril, on a vu ces automobilistes faire la queue devant les Mc Do pour acheter des hamburgers. Certains ont attendu jusqu’à deux heures avant d’acheter enfin l’objet de leurs rêves, comme le relève la Tribune de Genève sur son site (consulté le 1er mai 2020).

On se promettait que la solidarité perdurerait, qu’on ferait attention à garder plus d’humanité désormais et que l’économie ne dicterait plus notre société. On avait dit… Et pourtant, dès que l’étau se desserre un peu, voilà qu’on court acheter ce qui est l’archétype de la société de consommation.

Acheter un burger n’a rien d’essentiel, enfin je crois, mais c’est le signe qu’on retrouve un rituel. Le burger est un signe que nous retournons à la normalité denos vies. C’est la même chose pour les jardineries et les magasins de bricolage. S’occuper enfin de son jardin laissé en friche ou s’attaquer à la peinture du corridor disent que nous retrouvons des activités normales. Enfin.

Aller chez sa coiffeuse chaque semaine, boire son café tous les matins au bistrot du coin, consulter son médecin une fois par mois pour être sûr que tout va bien n’est pas essentiel. Mais, cela me dit que ma vie est normale. Ce sont des repères. Et ils ont été bouleversés depuis plus d’un mois. On a un peu perdu pied. Il  s’agit de retrouver sa stabilité. Et même si beaucoup affirmaient qu’il y aurait un avant et un après, je constate qu’il n’est pas si facile de changer ses bonnes vieilles habitudes.

C’est peut-être cela l’essentiel : des repères qui me disent que ma vie est normale.

Mais alors, où sont passées nos bonnes résolutions du mois d’avril : moins de consommation, moins de superflu, plus d’essentiel ? Envolées !

http://https://youtu.be/V9Po8lSIKww

Qu’est-ce qu’on attend au fond ?

Ce qu’on attend, ce n’est pas tant un retour à l’essentiel qu’un retour à la normale, à la vie d’avant le 13 mars 2020. Là où il était possible de passer une soirée entre amis dans un bar, manger des hamburgers entre copains dans l’enseigne au clown jaune. On n’attend plus que ce moment de se prendre dans les bras et de trinquer à moins de deux mètres distance. On aimerait tellement se réveiller et pouvoir se dire : « Ouf, ce n’était qu’un mauvais rêve. Tout va bien ! »

Retour à la normale. Le slogan n’est pas nouveau. En préparant ce billet, j’ai trouvé cette affiche sur ce site.

Elle date de 1968. Elle est un appel après les événements de mai à revenir à la normale. L’image est éloquente : des moutons marchant tous dans la même direction, tête baissée.

Je me disais, il y a un mois, qu’on risquait bien de retomber dans nos travers. Aujourd’hui, je suis certain, à quelques exceptions près, que nous allons tout droit les retrouver, nos travers, nos habitudes, nos esclavages de toutes sortes qui nous faisaient nous plaindre : pas le temps, pas les moyens. Si seulement je pouvais souffler… J’espère me tromper. Vraiment. Mais…

Christ nous a rendus libres pour que nous connaissions la vraie liberté. C’est pourquoi tenez bon et ne vous mettez pas à nouveau sous le joug de l’esclavage.  – Galates 5,1.

Qu’est-ce qui restera ?

Je ne peux pas le dire. Mais, j’imagine que des commerces ne rouvriront peut-être pas. Une vigilance quant aux distances sanitaires, à la désinfection des mains et des files d’attente deviendront certainement de nouvelles normes. Mais, sur le fond, je crois que nous allons retourner vers le passé. Nostalgie, quand tu nous tiens !

Un mot encore de nos vies de paroisses qui ont, elles aussi, été profondément impactées : nous sommes nombreux dans l’Église à avoir lancé des initiatives nouvelles à lire, à écouter, à regarder notamment sur les réseaux sociaux. Celles-ci ont touché plus largement que le cercle de nos paroissiens habitués ; nous en avons eu des échos positifs. Nous espérons qu’il en restera quelque chose. Que ce ne sera seulement une « créativité pour temps de crise » qui sera remisée dans un coin, parce qu’on pourra à nouveau nous retrouver, nous embrasser, nous serrer la main… Comme avant.

Tout cela risque bien d’arriver, si nous nous contentons de nous reposer sur un « oreiller de paresse » et espérer un monde meilleur.

Aurais-je perdu tout espoir d’un monde meilleur ? Non, mais cette liberté à faire et à être autrement est dans nos mains. Il ne tient qu’à nous que cela change. Mais, ce ne sera sans doute pas facile.

Qui a prétendu que changer le monde était facile ?

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Image par Pexels de Pixabay

Mes pensées confinées

Ce billet a bien failli ne pas voir le jour à temps. En effet, en lançant mon Billet du dimanche, j’imaginais avoir chaque semaine un matériau suffisant à disposition pour écrire quelque chose. Mais, cette semaine, rien ou si peu. J’ai un peu épuisé Pâques, et on n’y est plus.

Je me suis alors demandé : puis-je ne rien écrire, juste cette semaine ? Mon billet est-il espéré, attendu ? Son absence soulèverait-elle des réactions indignées… ?

Le confinement dans la tête

C’est alors que ma femme m’a soufflé l’idée : tes idées sont aussi en confinement ! Voilà, un bon début. Elles ne sortent pas. Il y a comme un vide. Surtout que cette remarque rejoint une discussion que j’ai eue la semaine passée. J’aurais pu en faire un podcast, à l’invitation de ce billet de theologique.ch, et ainsi sortir de ma zone confort. J’ai préféré y rester confiné, au moins aujourd’hui. Ne m’en veuillez pas. Soyez indulgents.

Cela fait maintenant 40 jours que nous sommes isolés les uns des autres. Quarante jours, cela ne vous rappelle rien ? La quarantaine, bien sûr. Mais aussi un temps de carême après l’heure. Ce temps qui habituellement invite à mettre de côté certains remplissages de notre mode de vie : moins de télé, de chocolat, de café, de cigarettes, de réseaux sociaux pour retrouver plus d’essentiel. Cette quarantaine nous a imposé de nouvelles manières de vivre le quotidien, en renonçant à ce qui en faisait le sel. Peut-être aussi que ce temps nous fait découvrir le vide qui se creuse dans nos journées et dans notre être. Se pose alors la question : comment le combler, ce vide, si vide il y a ? Comment est-ce que je retrouve du sens avec ce que je fais, peux faire ou ne peux plus faire.

Mille manières de vivre ?

Il est évident que cette pandémie et ses mesures n’ont pas le même sens pour chacun. Une infirmière aspirera certainement à pouvoir souffler et se reposer, alors qu’une coiffeuse piaffe d’impatience de pouvoir reprendre ses activités.

Certains enfants attendent le 11 mai pour retourner à l’école et retrouver leurs copains, alors que d’autres voient ce temps comme des vacances à prolonger.

J’ai pu entendre des parents se plaindre de ne plus avoir une seule seconde, jonglant entre télétravail et école à la maison, tâches ménagères et courses, et pas moyen d’envoyer les gosses chez leurs voisins quand ils deviennent insupportables. Et si ce sont les voisins qui le sont, c’est encore pire. Le risque d’épuisement n’est pas loin !

Pour ma part, mon quotidien a un peu changé, j’en ai parlé dans ce billet, mais fondamentalement, je continue à parler à des gens, à préparer des cultes, à communiquer, à participer à des réunions, à célébrer parfois des cérémonies d’adieux. Je trouve même une commodité certaine à travailler à distance, à la maison.

Le vide, une angoisse ou un besoin ?

Comme il est bienfaisant aussi de prendre une pause dans sa journée. C’est même essentiel. Heureusement que ma femme est là pour me le rappeler de temps à autre : Y a pas que le travail ! Et toc ! Elle a raison…

Le travail à domicile, j’y suis habitué, mais maintenant, il prend plus d’ampleur. Alors, ai-je le droit de ne rien faire, et sans culpabiliser ? L’une de mes estimées collègues, Laure Devaux, répond en vidéo à cette question. Vous trouverez le texte sur son blog.

Et voici, enfin, la question qui m’a habité cette semaine : si les activités habituelles ne sont plus possibles, comment est-ce je remplis ma vie ? Si le travail, les rencontres, les déplacements, les objectifs sont reportés à « aussi tôt que possible, mais aussi tard que nécessaire », qu’est-ce qui me reste ?

Êtes-vous prêts ?

Suis-je prêt, préparé, disposé à accueillir ce vide ? Avec quoi vais-je le remplir ? Ne rien faire, est-ce une manière de remplir ce gouffre qui s’ouvre devant moi  à certains moments de ma semaine ?

La manière dont je vis ces journées en dit long sur ce qui est important dans ma vie, ce à quoi je tiens, ce à quoi je suis prêt à renoncer. Et encore, je n’ai pas renoncé à grand-chose, contrairement à d’autres qui ont vu leurs habitudes bouleversées de fond en comble.

Voilà. Mine de rien, j’ai écrit ce billet, un peu plus de 700 mots. J’ai rempli mon vide et ma mission pour aujourd’hui. Et vous ? Comment allez-vous ? Comment vivez-vous et remplissez-vous ce temps ? Vos commentaires sont les bienvenus.

Bonne semaine.

Un autre article pour poursuivre la réflexion : Burn-out.

 

Image par StockSnap de Pixabay

 

 

 

Même pas peur!

L’heure est à l’assouplissement des mesures de confinement. Ce n’est pas encore la libération tous azimuts, mais une liberté conditionnelle. Il s’agira de tenir encore dans la durée, car il en va de la responsabilité de chacun pour le bien de tous. « Nous souhaitons agir aussi vite que possible et aussi lentement que nécessaire » a dit le ministre Berset.

Deux autres « confinements » pour nous rassurer

Il y a peu, lors d’un entretien téléphonique, mon interlocuteur me demande si la Bible contient des histoires de confinement. Ensemble, nous creusons la question et parvenons à deux textes: l’arche de Noé et les disciples dans la chambre haute.

L’épisode du Déluge laisse entrevoir un Dieu qui s’est retiré, absent, laissant faire les éléments qui se déchaînent. Mais tout n’est pas hors de contrôle, puisque les flots se déversent pendant un temps limité, une période symbolique de 40 jours. Ce même laps de temps qui nous rappelle le séjour de Jésus au désert. Un temps d’épreuve et de solitude, mais que je vois surtout comme une opportunité de se retourner, de regarder en soi-même, même si ce n’est pas toujours là qu’on aimerait fixer son attention. Il est encore possible de changer le regard que nous portons sur la réalité. Celle-ci est ce qu’elle est, mais nous pouvons la voir avec un regard teinté d’espoir et d’avenir.

Les disciples se sont enfermés à double-tour, parce qu’ils avaient peur. C’était une peur plus politique et religieuse. Et le Ressuscité, le porteur de Vie, rejoint ses amis malgré les verrous. Il leur apporte la paix. Et ensuite, ces mêmes disciples iront annoncer la vie autour d’eux et plus loin encore.

La peur rôde autour de nous; « l’ennemi » est invisible. On craint d’être contaminé ou de contaminer à notre tour. Une toux, un éternuement, des mains non désinfectées deviennent suspects voire attirent les regards désapprobateurs ou génèrent des réactions incontrôlées.

Aujourd’hui, la présence du Ressuscité résonne d’une manière particulière pour nous, dans ce que nous vivons. Malgré les angoisses, légitimes, qui sont les nôtres, nous pouvons trouver la paix au-dedans de nous. Peut-être même y rencontrer, là où on n’avait perdu l’habitude d’aller, au plus intime, un éclair de vie et de confiance, un appel à la vie, tout simplement.

Comme dans une bulle

Le temps et l’espace ont pris une autre dimension: l’horizon actuel se limite à ce que je vois de chez moi ou à à ses proches alentours, les heures passent à un autre rythme ponctué de conversations téléphoniques ou d’échanges par vidéo. Ces rencontres, même virtuelles, viennent élargir l’espace de ma bulle et je fais alors une place à mes invités qui pénètrent chez moi, porteurs, eux aussi, de vie. Ensemble et de diverses manières, nous célébrons la vie. C’est important. Il y a un peu de ce soir de Pâques.

🎵 Vous écouterez bien Fais-moi une place de Julien Clerc.

Tout a une fin…

Revenons à ma discussion du début. Ce que nous avons retenu, mon interlocuteur et moi, c’est que l’enfermement est provisoire, il y a un horizon de liberté, une sortie possible. Que nous vivons ce confinement entre ces deux extrêmes que sont la peur(-panique) et la confiance, et qu’entre les deux, il y a 50 nuances d’espoir.

La liberté pointe à l’horizon du mois de juin, si nous restons sur nos gardes et continuons de prendre toutes les mesures qui s’imposent. Et le tube de cet été pourrait bien être: « Libérés, délivrés » que nous chanterons à tue-tête… Et personne ne nous en voudra.… Enfin, je crois.

🎵 Ne me dites pas que vous ne connaissez pas cela

Un autre article pourra aussi vous intéresser pour rester en lien même en se passant d’internet: Boîte à idées pour non-connectés.

Image par FotoRieth de Pixabay

Cocorico! Joyeuses Pâques

Vous l’avez entendu, n’est-ce pas? Il vous a peut-être même réveillé ce matin? Je n’y faisais plus vraiment attention, mais aujourd’hui, allez savoir pourquoi, son chant a empli le silence de l’aube naissante. Je veux parler du coq. Celui de votre poulailler ou de votre voisin. Il est vrai que ces derniers jours, avec la circulation moins dense, on redécouvre le chant des oiseaux, petits ou grands, sauvages ou domestiques. C’est un régal pour les oreilles.

Mais, pourquoi vous parler de coq à Pâques?

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