La Crèche aux 5 sens

C’est à un voyage sur 200 mètres carrés que je vous invite, au temple des Éplatures. Ce n’est pas loin, ce n’est pas grand, mais le dépaysement est garanti. En quelques minutes, vous voilà emmenés dans un village de Sicile du XVIIe siècle, grouillant d’activités. Bienvenue à la Crèche aux 5 sens.

La Crèche géante de Noël qui a élu domicile au temple désaffecté (ou désacralisé) des Éplatures, entre Le Locle et La Chaux-de-Fonds, est un havre de paix, une oasis. Et encore plus en ce dimanche de lendemain de Noël gris et pluvieux.

Temple des Éplatures
Qui imaginerait ce qui se cache derrière ces murs ?

C’est à l’initiative de Créa Calame et Maurice Bianchi que nous devons cette magnifique initiative qui les a occupés pendant près d’une année pour le montage d’un décor plus vrai que nature. Cette crèche de Noël se veut aussi itinérante. Il y a deux ans, elle était à l’Abbaye de Saint-Maurice (VS), je l’ai découverte à Yverdon. Elle a aussi investi la cathédrale de Lausanne. À chaque fois, c’est un défi que d’adapter les éléments au lieu choisi. Ici, aux Éplatures, c’est l’espace le plus grand, près de 200 mètres carrés, en comptant aussi l’aménagement de la galerie. C’est aussi le lieu d’ancrage de cette crèche. Aucun détail ne manque. Pas un centimètre n’est perdu. Même les perspectives à travers les portes, entre les maisons et les arbres, donnent à voir quelque chose. Tout ceci, sans compter les centaines de personnages façonnés en terre cuite, plus vrais que nature qui peuplent l’espace. On n’a pas envie de les déranger, tant ils semblent occupés à leur labeur.

>> Lire l’article de ArcInfo du 9 novembre (réservé aux abonnés) : La Chaux-de-Fonds: zoom sur la crèche de Noël géante du temple des Eplatures.

>> Lire aussi l’article de Jura 3 lacs : La Crèche aux cinq sens.

Pour coller à l’actualité

Cette année, la Crèche colle à l’actualité, puisqu’elle n’a pas pu avoir lieu en 2020, pour les raisons que l’on sait, il y a un « Coin COVID » où les gens peuvent se faire tester. Des amis se congratulent de se savoir « négatifs ». Au gré des déambulations, on apprend que le boulanger, lui, est positif…

C’est la troisième édition que je visite et à chaque fois, c’est le plaisir de la découverte. D’ailleurs, les initiateurs le disent, ils repartent de zéro, reprenant des éléments, les agençant différemment, ajoutant des personnages, créant de nouveaux lieux et de nouvelles scènes. Et chaque santon a sa place. D’ailleurs demandez aux concepteurs où se trouve celui-ci ou celle-là, ils vous le diront sans se tromper.

Place du village
Une place de village animée

Une crèche dans le monde

J’aime cette idée que la crèche de Noël s’insère dans un lieu grouillant d’activités diverses, là où les métiers se rencontrent. On y voit, par exemple, des matelassiers, un artisan-boucher, une potière, des vignerons occupés à leurs vignes, un apiculteur, des pêcheurs, et tant d’autres. La crèche passerait presque inaperçue, si on n’y faisait pas attention. À y regarder de plus près, et c’est d’ailleurs un jeu, on découvre les Rois Mages qui évoluent jour après jour vers l’enfant Jésus. Ils y seront le 6 janvier, jour de l’Épiphanie et pas avant. En ce 26 décembre, ils traversaient fièrement la place du marché, sur leurs chameaux, ayant laissé « tout leur avoir et tout leur savoir » – pour reprendre les mots de Créa Calame – à la tente orientale à l’autre bout du décor.

Crèche de la Nativité
La naissance d’un enfant passerait presque inaperçue

Le décor nous fait entrer aussi dans l’intimité des maisons, des entrées et des chambres, toutes savamment éclairées, qui laissent voir ici un arracheur de dents, là un écrivain, ou encore une femme en train de coudre, trois amis qui discutent…

Des villageois discutent en route
On se raconte les dernières nouvelles

Le monde comme décor

À Noël, on ne cesse de rappeler que c’est Dieu qui vient naître dans le monde et dans l’humanité. Là, en entrant dans ce village miniature, bercé par des chants de circonstances, on se met à l’échelle, on déambule à notre tour au milieu des santons. On en entendrait presque l’agitation de l’Osteria, les acclamations des marchands, les rires des enfants devant le théâtre de marionnettes. Toute une vie qui est là et qui n’a pas attendu l’événement de la naissance.

Crèche de Noël: l'osteria
L’agitation de l’Osteria

En passant, et plusieurs fois, devant les maisons, je me demande : ces gens ont-ils conscience de ce qui est en train de se jouer à quelques mètres de là ? Un nouveau-né vient de naître. Qu’est-ce que cela change pour eux pris dans leurs occupations, dans leur agitation ?

Et pour nous, visiteuses et visiteurs ? Qu’est-ce que Noël change ? Comme le relève ma collègue et amie Diane Friedli : Noël, c’est un début. Celui d’une histoire qui n’est pas prête de s’arrêter. Une histoire toujours à relire, à réentendre, car, comme dans la Crèche aux 5 sens, on découvrira toujours des détails, on regardera depuis une autre perspective, on écoutera un autre point de vue.

C’est encore émerveillé du spectacle que je quitte le lieu, non sans avoir vivement remercié ses auteurs de la magie de ce décor. D’ailleurs, on oublie que c’est un décor… Ouvrant la porte du temple, la pluie me rappelle que nous sommes en décembre, qu’il fait gris… Mais, je rentre avec des visages et des histoires et des voix plein la tête.

Infos pratiques : la crèche est visible jusqu’au 16 janvier, tous les jours de 10h à 18h, sur présentation du pass-covid. Entrée libre, dons acceptés avec reconnaissance.

La loi de l’Amour

Une méditation à propos de la parabole du bon Samaritain.

En préambule, une citation paraphrasée de Martin Luther King :

L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité ; seule la lumière le peut. La tristesse ne peut pas chasser la tristesse, seul l’amour le peut.

Texte biblique

Il était une fois un homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho, quand il fut attaqué par des brigands. Ils lui arrachèrent ses vêtements, le rouèrent de coups et s’en allèrent, le laissant à moitié mort. Or il se trouva qu’un prêtre descendait par le même chemin. Il vit le blessé et, s’en écartant, poursuivit sa route. De même aussi un lévite [un autre religieux] arriva au même endroit, le vit, et, s’en écartant, poursuivit sa route.
Mais un Samaritain qui passait par là arriva près de cet homme. En le voyant, il fut pris de compassion. Il s’approcha de lui, soigna ses plaies avec de l’huile et du vin, et les recouvrit de pansements. Puis, le chargeant sur sa propre mule, il l’emmena dans une auberge où il le soigna de son mieux. Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, les remit à l’aubergiste et lui dit : « Prends soin de cet homme, et tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai moi-même quand je repasserai. »

Luc 10, 30-35

Message

Une histoire bien (trop) connue

On la connaît bien cette histoire, celle du bon samaritain. Elle revient à notre mémoire dès les premiers mots. Et même si c’est une vieille histoire, elle dit quelque chose pour nous ici, pour nous aujourd’hui.

En la lisant, c’est certainement la figure du samaritain, de cet étranger au peuple juif, qui retient notre attention. On s’identifie, on aimerait s’identifier à lui, à son souci de l’autre, à son dévouement, à ses gestes, à sa générosité. Et on regarde un peu vite, et de manière critique, les deux religieux qui, au nom de leurs principes, ont fait un détour. Eux, ils sont respectueux de règles et d’interdits, comme de s’approcher d’un blessé dont on sait s’il vit encore.

Eux, ils mettent la loi à la première place.

Le samaritain, lui, ne connaît qu’une loi, celle de la solidarité, celle de l’amour. Sans chercher d’abord à savoir qui est ce voyageur à demi-mort, sans chercher à connaître les circonstances de son agression, sans s’assurer d’abord qu’il est ceci et non cela, il agit… Avec ce qu’il a sous la main, ou plutôt dans les sacs sur sa mule : un peu d’huile, du vin pour soigner les plaies, une monture pour mener le blesser à l’auberge, deux pièces d’argent pour les frais… Et la promesse de revenir payer ce qui pourrait encore manquer.

C’est vrai qu’on aimerait tous ressembler à cet anonyme, qui s’est arrêté, qui a pris soin, qui a aidé et donné de son temps, de ses vivres et de son argent. Y parvenons-nous ? Nous y essayons-nous ?

Une histoire pour tous les temps

C’est une histoire qu’on connaît bien et qui parle à la plupart d’entre nous, qu’on soit fins connaisseurs de la Bible ou plus distancés des références du Grand Livre. Parce qu’avant d’être un texte évangélique, c’est une histoire de sagesse universelle.

L’épisode du bon samaritain vient aussi poser des questions, entre les lignes. Questions qu’on découvre si on prend la peine de s’arrêter un instant. Pourquoi ce voyageur a-t-il été détroussé ? Pourquoi, si Dieu, un Dieu, existe là-haut, ou là-bas, n’a-t-il rien fait pour empêcher cela ? Pourquoi les religieux n’ont-ils pas été émus par la situation tragique de ce voyageur… en bien mauvaise posture, rappelons-le, préférant passer leur chemin ?

Des questions… Encore des questions

Des questions de tous les temps. Des questions qui subsistent aujourd’hui encore, avec certainement un peu plus d’intensité à l’heure où l’humanité doit apprendre à vivre différemment. Pourquoi…

Ce texte ne répond pas à ces pourquoi. Et c’est tant mieux. Parce que la réponse appartient à chacun de nous. Ce sont nos croyances, nos convictions, nos valeurs, nos rencontres, notre vie qui orienteront la réponse, les réponses, que nous donnerons à ces pourquoi.

Mais si ce texte ne répond pas à ces grandes questions existentielles, il donne une attitude possible : oser agir. Risquer le geste qui aide, qui prend soin, se montrer solidaire. Mettre à disposition un peu de ce que nous avons pour faire du bien là où c’est à notre portée. Plutôt que d’affirmer que je ne peux pas sauver le monde – et c’est vrai – je peux faire un geste pour mon voisin, pour mon collègue, pour cet étranger, pour ce marginal, pour ce blessé de la vie. Juste ce qui est à ma portée. Pour le reste, je fais confiance à la solidarité humaine, à plus grand que soi. C’est peut-être naïf, mais je suis persuadé, je crois, que nous pouvons compter, non seulement les uns sur les autres, mais aussi sur plus que nos propres forces.

Et aujourd’hui en particulier, nous sommes confrontés à des questions dont la réponse n’est évidente pour personne : la vie, la maladie, la souffrance, la mort et après…

La vraie question à se poser est certainement celle-ci : plutôt que de se demander s’il y a une vie après la mort, demandons-nous comment nous vivons avant la mort.

Image : Falco sur Pixabay.com

La Lanterne – Un accueil en ville

Lors du culte du Synode de l’Église réformée évangélique du Canton de Neuchâtel (EREN), ce mercredi 1er décembre, j’ai été installé dans mon poste d’aumônier de rue en Ville de Neuchâtel. Avec trois de mes collègues, Yvena, Sébastien et Anne-Pascale, nous avons été invités à dire quelques mots à propos de nos engagements respectifs. Je partage ce que j’ai dit à cette occasion.

Une lanterne est une lumière qui éclaire un peu le chemin qui est devant nous. C’est aussi un repère, la promesse d’une porte, peut-être ouverte sur un lieu hospitalier.

Au centre-ville de Neuchâtel, lorsque la lanterne est allumée devant la porte du lieu d’accueil de l’aumônerie œcuménique de rue, c’est l’invitation à s’arrêter, à entrer, à passer un moment, à discuter ce qui fait la vie, ce qui fait aujourd’hui; qu’il soit rayonnant, morose ou franchement sombre.

La Lanterne, c’est ce lieu « bistrot » où des bénévoles s’engagent pour accueillir habitués ou gens de passage. Ils m’accompagnent, moi l’aumônier responsable, chacun et chacune avec sa personnalité, pour accueillir, écouter et servir. Nous sommes soutenus par un comité engagé lui aussi.

La Lanterne, c’est une chapelle au coeur de la ville, où on prie les uns pour les autres, ou on se soutient.

J’aime ces deux piliers, le « bistrot » et la chapelle, parce qu’ils donnent du sens à mon engagement diaconal.

La Lanterne, c’est encore Yves Conne, animateur de rue bénévole, présent au plus près dans l’espace public. Une belle complicité nous unit pour être là, pour rejoindre et accompagner ceux et celles qui croisent notre route.

Une lanterne, c’est une lumière pour dire que la nuit n’est pas aussi profonde qu’on le croit.

Une lanterne qui fait qu’on peut retrouver l’espoir, parce qu’on est pas seul. Parce qu’on est tous une lumière.

Constantin Bacha a enregistré ce moment. Merci à lui.

Je vous invite encore à prendre le temps de lire la prédication de la pasteure Diane Friedli lors de ce même culte : Une Église aux prises avec le monde.

Image de couverture : Pixabay, Lars_Nissen

Premières Assises Diaconales Romandes

Relancer la diaconie en Suisse romande. Poser de premiers jalons. Se retrouver autour d’une table ronde pour partager expériences et rêves à l’échelle de la Romandie. Voilà quels étaient les buts des premières Assises Diaconales Romandes mises sur pied par le département Projets et Pratique de Diaconie Suisse qui se sont déroulées à Lausanne le 5 novembre dernier.

Une vingtaine de participant·es ont répondu à l’invitation lancée par Diaconie.ch, et plus précisément par Mmes Jacqueline Lavoyer-Bünzli et et Liliane Rudaz-Kagi, toutes deux membres romandes et bilingues de Diaconie Suisse et co-organisatrices de la journée. Parmi l’assistance, nombre de diacres venant des Églises francophones y compris celles de Suisse alémanique, mais aussi des pasteurs et théologiens, des laïcs engagés et intéressés.

Assises diaconales romandes

Voir le programme de la journée : Assises Diaconales Romandes (1re édition).

La rencontre s’est ouverte sur une conférence de Mme Trotta, modératrice de l’Église vaudoise du Piémont. À entendre tout ce que porte cette Église minoritaire et à vocation profondément diaconale, au service de la population, on en est presque jaloux. Jaloux, de notre timidité, de notre petitesse, de nos moyens, de nos ressources. Mais est-ce bien d’être jaloux ? Ne devrait-on pas plutôt s’inspirer de ce qu’accompli cette Église et de l’adapter à notre mesure ? Mieux encore, rêver une Église diaconale, ou plutôt des Églises diaconales en Suisse, avec notre spécificité forcément plurielle. Les échanges qui ont suivi la conférence, traduite en direct, ont été nourris et stimulants.

Rêver l’Église

Des discussions en groupes se sont voulues ouvertes au rêves pour nos Églises, pour la diaconie, pour nos engagements. Mais, on le constate assez vite: si on est invité à rêver, la réalité de notre présent nous limite forcément. Soit on coupe (un peu) l’élan, pour retomber sur le manque de moyens et de ressources, les limites du possible et des envies… Et on ne rêve plus! Soit, on fait abstraction du réel, et on se convainc que cela restera du rêve !

Lors du partage en plénum, une remarque fuse : « Merci, mais il me semble que cela fait longtemps qu’on dit cela… Et pourtant, rien n’a vraiment changé ! » Constat réaliste s’il en est! Mais cela n’interdit pas de faire bouger les choses là où nous sommes, de nous inspirer de ce qui se fait (déjà) ailleurs, de réfléchir ensemble.

Livre, Chien, Les Contes De Fées, Enfant
Pixabay Image de Comfreak

Une couleur romande

On est aussi tombé d’accord pour constater que Diaconie Suisse, si elle a déjà beaucoup travaillé sur des projets et des concepts, ceux-ci correspondent à une vision « alémanique » du service au prochain, avec des spécificités que la Suisse romande ne connaît pas forcément. Cela résonne d’autant plus pour moi qui travaille à temps partiel dans la partie francophone de l’Église bernoise.

S’il y a bien l’Association diaconale romande qui devait jouer ce rôle de plateforme d’échange et de promotion de la diaconie de ce côté de la Sarine, force est de constater que cette association est sur le point de disparaître sous sa forme actuelle, pour rejoindre, sans doute, Diaconie Suisse, avec un vrai intérêt et un vrai engagement à la vision romande de la diaconie. Les organisatrices de cette journée s’y sont engagées.

Page d'accueil de diaconat.ch
page d’accueil du site diaconat.ch consultée le 17.11.2021 – Cliquez sur l’image pour accéder au site.

Et maintenant ?

Souffler sur les braises pour rallumer le feu (sacré), c’est bien. Mais que faire pour que le feu ne s’éteigne pas à défaut de l’entretenir ? Une rencontre annuelle pourrait devenir la norme, avec un thème différent à chaque fois. On évitera aussi de multiplier les séances de travail, car nous avons tous des agendas débordants.

Un projet nous est présenté, celui des communautés bienveillantes ou caring  communities. Il s’agit de la mise en commun bienveillante d’individus, d’acteurs sociaux, politiques, associatifs, paroissiaux qui s’unissent pour prendre soin de petites communautés à l’échelle d’un quartier, offrant aides, soutiens, attention et ressources aux besoins exprimés des personnes. Si je comprends bien la démarche, il ne s’agit plus d’être dans l’offre de prestations (prenez ce que nous vous proposons), mais à l’écoute des besoins de la base pour y répondre de manière coordonnée et ajustée (dites-nous ce dont vous avez besoin). Une paroisse pourrait, par exemple, s’inscrire dans un tel projet en mettant à disposition des locaux (salle de paroisse, cure), des bénévoles (visiteurs et visiteuses), des événement conviviaux (repas, rencontres)…

Nous sommes repartis reconnaissant·es d’avoir pu vivre des retrouvailles avec des collègues plus ou moins proches, plus ou moins connus; d’avoir pu lier contact. Reconnaissants aussi que la Suisse romande ne soit pas oubliée dans les réflexions et délibérations de la faîtière Diaconie Suisse; de pouvoir compter sur les engagements et les voix de Jacqueline et Liliane pour rappeler que nous existons.

Lire : l’article de Lucas Vuilleumier de ProtesInfo : Le « faire » et le « care » si nécessaires.

Le présent et l’avenir de nos ministères sont entre nos mains, mais pas que. Il y a bien évidemment les Églises et paroisses qui nous emploient. Il vaut sans doute la peine de leur rappeler que la diaconie n’est pas une option. Il y a nos partenaires, les bénévoles notamment, qui portent aussi la diaconie au travers de leur soin porté et tourné aux autres. Il y a aussi et surtout Celui qui nous accompagne au jour le jour dans nos engagements, Celui en qui nous mettons notre confiance et notre espérance. Sans tomber dans la naïveté, je crois qu’à Dieu seul la gloire!