Au commencement : la confiance

À la veille de la fête de l’Ascension, j’ai présidé une cérémonie d’adieux. Reprenant le verset biblique choisi par la défunte, Jean 3,16, je le mets en lien avec d’autres paroles de ce même évangile.

Lectures bibliques :

Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue (…)

Personne n’a jamais vu Dieu : Dieu, le Fils unique qui vit dans l’intimité du Père, nous l’a révélé.

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

Évangile de Jean 1, 1-5.18 et 3, 16-17

Au commencement, il y a cet insaisissable

Au commencement de toute vie,  il y a un cri, celui du nouveau-né qui naît au monde. Il nous est impossible de l’emprisonner dans nos mains, ce cri, pour le garder et pourtant, une mère, un père, ne l’oublieront jamais.

Toute relation commence par une parole, parfois dite avec des mots, parfois exprimée par un regard ou un geste. Cette parole est tout aussi insaisissable et, pourtant, elle restera gravée dans le cœur toute sa vie durant. Il y a des paroles porteuses de vie. Il y en a d’autres qui blessent, qui tuent aussi. Les unes comme les autres peuvent accompagner, construire ou ruiner une vie. Fonder ou mettre à mal la confiance en soi et aux autres.

La confiance, justement, est encore de ces choses insaisissables et tellement vitales. On ne peut pas la serrer dans sa main, tout comme l’air que nous respirons ou la lumière qui nous fait du bien. Et pourtant, nous ne pouvons pas nous en passer.

Toute la foi, toute la relation au Dieu de Jésus-Christ est affaire de confiance. On ne peut pas l’imposer, elle ne peut qu’être éprouvée, suggérée, donnée et reçue. Sur quoi fondons-nous notre confiance en Dieu ? Sur des témoignages que les Écritures nous ont transmis au fil des siècles, sur des paroles de Jésus et de ceux qui sont venus à sa suite, sur des mots. Et on le sait, les mots peuvent paraître bien dérisoires parfois. Et pourtant.

Des mots, rien que des mots, plus que des mots, une certitude

«Dieu a tant aimé le monde». Des mots forts qui peuvent changer l’image de Dieu. Dieu qui, au passage, n’est pas plus saisissable que la vie, la parole ou la confiance, mais tout aussi vital. Ces quelques mots nous rappellent  que si Dieu aime, ce n’est pas en faisant le tri parmi ceux qui mériteraient d’être aimés et ceux qui ne le mériteraient pas. Dieu a aimé et aime encore le monde, l’humanité, dans toute sa diversité. A chacun, à chacune, il adresse des mots qui font du bien, qui disent son amour, qui fondent la confiance, qui sont porteurs d’une promesse. Et pour que cette promesse ne reste pas de simples mots qui se perdraient dans un gros livre qu’on affirme être La Parole de Dieu, Dieu leur a donné corps, en envoyant son Fils dans le monde. Il a fait mieux encore : il est devenu, en Jésus-Christ, notre frère en humanité, il nous a rejoints pour nous conduire à lui. En faisant cela, il nous adresse sa promesse : «afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle». Une vie, faite de relations, que rien, même pas la mort, ne peut séparer.

Aujourd’hui, nous sommes devant le mystère et de la vie et de la mort, ce mystère qui nous échappe encore et toujours. Nous sommes face à un mystère, mais pas un vide sidéral, car je suis persuadé que Dieu, s’il ne nous donne pas toutes les réponses à nos questions, est notre réponse, du moins une réponse possible, un peu plus possible que d’autres. Il nous accompagne et nous pouvons lui adresser nos interrogations, avec nos mots, parfois hésitants, nos doutes, parfois tenaces, nos émotions, souvent indomptables.

Tenter de poser des mots sur l’insaisissable

Alors, s’il fallait garder une image, une parmi d’autres, je dirais que Dieu est cette lumière qui brille dans l’obscurité. Une lumière qui n’éblouit pas, mais qui rassure, qui donne un sentiment de sécurité, un peu comme les veilleuses dans les chambres des enfants, chassant les fantômes de la nuit. Dieu échappera toujours à toutes nos tentatives de le saisir, mais il n’en sera que plus proche et souvent, sans que nous l’apercevions. Dieu est là où nous ne l’attendons plus. Il est là où on est certain de ne pas le trouver. Il nous ouvre à la vie aujourd’hui et toujours.

Image de couverture par Sanjasy de Pixabay

Sur les bords de l’étang

Des airs de paradis. N’ayons pas peur des mots! Quand on se promène aux bords de l’Étang de la Gruère, on a vraiment l’impression de goûter à quelque chose de la sérénité naturelle ou de la Nature (avec un grand N) sereine. À quelques kilomètres de Saignelégier (JU), dans les Franches-Montagnes, le lieu à l’écart du trafic routier, offre une occasion de méditer en marchant.

Commençons d’abord par lire ce que dit le site de Jura-Trois-Lacs à propos de cet endroit :

Réserve naturelle d’importance nationale, l’Etang de la Gruère est un havre de paix et un paradis pour les amoureux de la nature. Le sentier aménagé tout autour vous invite à la découverte de sa faune et de sa flore particulières.

Site Jura-Trois-Lacs

Les mots ne sont pas galvaudés. On s’y sent bien.

Ayant laissé la voiture au parc, nous traversons la route et rejoignons l’étang par un chemin et un ponton de bois à travers de hautes herbes. Arrivés là, sur les rives, on s’arrête. Les mots nous ont manqué : « C’est magnifique ! » Le ciel se mire dans l’onde. La cime des sapins apparaît d’abord dans le miroir du lac, les nuages donnent un blanc laiteux à l’eau. On se sent vite poète.

LEtang de la Gruère
Un havre de paix aux airs de paradis

Le chemin pédestre est bien marqué. On n’est rarement seuls. On croise, dépasse et rejoint d’autres marcheurs et marcheuses. On attend que l’un ait pris la photo. On se salue sans se connaître, parfois d’un grüezi! Les haltes sont fréquentes pour admirer ce qui s’offre à nos yeux. On prend le temps. Le paysage change : tantôt au bord de l’eau, tantôt dans la forêt, à découvert ou sous la canopée. Chaque contour offre un autre point de vue.

Si on laisse le vent nous murmurer des mots d’il y a longtemps, on pourrait bien entendre ceux du Livre des Commencements :

Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
Genèse 1, 11-12

Un lieu propice à la méditation
Et Dieu vit que cela était bon!

Des panneaux didactiques expliquent la formation de cet étang et qu’il est creusé dans une tourbière. Cela n’est pas sans rappeler le paysage du Bois des Lattes ou du Sentier des Tourbières des Ponts-de-Martel. Ceci explique cela. On trouvera de plus amples informations sur le site du Centre Naturel des Cerlatez.

En parcourant la portion de chemin dans la forêt, je prends conscience du temps qu’il a fallu à ce lieu pour être ce qu’il est aujourd’hui. Les sapins et autres bouleaux sont les témoins d’une longue histoire. Je dis bouleaux, n’étant pas certain que le vocable Biolles soit connu dans le Jura, mais peut-être.

Le paradis des bouleaux
Bouleau – ou Biolle – au bord de l’étang.

Entre lac et troncs, je pense encore à l’image de l’arbre, notamment celle du Psaume premier :

Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs,
Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, Et qui la médite jour et nuit!
Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu’il fait lui réussit.
Psaume 1, 1-3

La balade permet de nombreuses pauses, des haltes bienvenues, au soleil ou à l’ombre, sur la berge ou sur une pierre. Il peut arriver que le dormeur soit dérangé par des canards curieux ou en recherche de nourriture. On peut bien sûr pique-niquer à l’envi, tout en prenant soin de ne pas laisser ses déchets derrière soi.

📺 À voir le reportage du 19h30 du 12 mars 2021.

J’aime particulièrement ces contrastes, ces tronçons de chemins dans la verte forêt, où il fait un peu plus frais, même si la majorité de la balade se fait sous la frondaison. On regarde où on met les pieds pour ne pas trébucher sur une racine à fleur de terre.

Chemin dans la forêt
Regardez où vous mettez les pieds. Le chemin est tortueux

Sans se presser, en prenant le temps et le pas du Promeneur émerveillé, le tour de l’Étang peut dépasser l’heure, mais l’itinéraire est vraiment facile et adapté aux familles. Les enfants iront de découvertes en découvertes.

Parvenus à notre point de départ, et après la nourriture spirituelle, nous ressentons le besoin de calmer nos estomacs; il est près de midi. Nous nous installons sur la terrasse de l’Auberge de la Couronne, au lieu-dit La Theurre, à la sortie de Saignelégier. C’étati le temps où les restaurants étaient encore ouverts. La cuisine y est excellente, locale et de saison. Je recommande le Burger de la Theurre.

L'Auberge de la Couronne
Une halte incontournable à deux pas de l’Étang de la Gruère

Profitant encore du soleil de cet automne (car nous avons fait cette balade le dimanche du Jeûne), dégustant le café, je repense à l’Ecclésiaste, car tout peut devenir source de méditation :

Il n’y a de bonheur pour l’homme qu’à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail; mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu.
Qui, en effet, peut manger et jouir, si ce n’est moi? Car il donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie…
Ecclésiaste 2, 24-26

Je ne sais pas si nous avons vu la main de Dieu, mais nous avons vu les beautés de la Création, la Nature dans ses plus beaux atours. Et cela nous a réjoui le cœur, l’âme et l’esprit, en mettant nos soucis et préoccupations du moment un peu à l’écart.

Unis au Christ – Demeurons dans son amour

Ce culte en ligne prend place dans la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. La Communauté de Grandchamp a proposé les textes, dont certains ont été adaptés ici, et a interprété les chants. J’ai imaginé et composé la méditation autour du thème : « Demeurez dans mon amour et vous porterez du fruit en abondance ».

👋 Accueil

C’est le grand désir de Dieu, exprimé par Jésus, que nous venions à lui, et demeurions en lui. Il nous attend sans se lasser, il espère qu’unis à son amour, nous portions des fruits qui fassent vivre tous ceux qui nous entourent.

Face à la différence de « l’autre », nous risquons de nous replier sur nous-mêmes et de ne voir que ce qui nous sépare. Mais écoutons le Christ nous appeler à demeurer dans son amour. Ainsi nous porterons des fruits.

Bienvenue à vous, en ce moment où nous aurions dû nous retrouver pour une célébration commune dans le cadre de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Cette année, ce ne sera pas possible, mais, par la communion de la prière, nous serons UN, répondant ainsi à l’appel du Christ : « Que tous soient UN, afin que le monde croie que tu [Dieu, mon Père] m’as envoyé » (Jean 17,21)

Nous vous invitons à allumer une bougie et à prendre un temps pour accueillir la présence de Dieu et des autres dans votre cœur. Accueillons-nous aussi par le chant des Sœurs de la Communauté de Grandchamp : Toi qui nous appelles.

 

🙏🏼 Prière de louange

Seigneur,

Toi le vigneron qui prend soin de nos vies avec amour, tu nous appelles à voir la beauté de chaque sarment uni au cep, la beauté de chaque personne. Et pourtant, trop souvent la peur nous surprend devant la différence de l’autre.

Nous nous replions sur nous-mêmes, la confiance en toi nous quitte et l’inimitié se développe entre nous. Viens orienter notre cœur tout à nouveau vers toi, donne-nous de vivre de ton pardon pour être ensemble à la louange de ton Nom.

Dieu de vie, tu as créé tout être humain à ton image et à ta ressemblance. Nous chantons ta louange pour le don de nos multiples cultures, expressions de foi, traditions et appartenances diverses.

Que ce temps de culte, à distance, mais unis les uns aux autres, soit pour nous un moment mis à part pour te louer, pour méditer ta parole et soutenir par nos prières nos frères et sœurs en humanité.

Amen.

📖 Lecture Évangile selon Jean 15, 1-17

Moi je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Il enlève tout sarment qui, uni à moi, ne porte pas de fruit, mais il taille, il purifie chaque sarment qui porte du fruit, afin qu’il en porte encore plus. Vous, vous êtes déjà purs grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez unis à moi, comme je suis uni à vous. Un sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même, sans être uni à la vigne ; de même, vous non plus vous ne pouvez pas porter de fruit si vous ne demeurez pas unis à moi.

Moi je suis la vigne, vous êtes les sarments. La personne qui demeure unie à moi, et à qui je suis uni, porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si vous demeurez unis à moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voulez et cela sera fait pour vous. Voici comment la gloire de mon Père se manifeste : quand vous portez beaucoup de fruits et que vous vous montrez ainsi mes disciples.

Tout comme le Père m’a aimé, je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.

Si vous obéissez à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, tout comme j’ai obéi aux commandements de mon Père et que je demeure dans son amour.

Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. (…)

Ce que je vous commande, donc, c’est de vous aimer les uns les autres.

Bref intermède chanté : La joie de notre cœur.

 

🤔 Méditation

 

Chers Amis, Chères Sœurs, chers Frères,

Voilà certainement une image qui nous parle tout particulièrement ici à La Neuveville (là où je travaille), en ce coin de pays où les vignes occupent une place de choix. Nous avons déjà certainement observé un cep, un pied de vigne, qui porte de belles grappes de fruits mûrs sur le point d’être récoltées. Ça donne envie d’y croquer à pleines dents !

Je ne suis ni vigneron ni spécialiste de la vigne, mais ce que je sais, c’est qu’un rameau, un sarment, ne peut donner de fruit s’il n’est pas rattaché, uni, à un cep. Alors, l’image de Jésus pour parler de son union avec ses disciples d’abord et avec nous ensuite n’en est que plus parlante : nous ne pouvons rien faire sans lui.

Le rameau portera de beaux fruits prometteurs en goût et en beauté, pour autant qu’il soit nourri par le cep. Nous aussi, aujourd’hui et ici, nous porterons de beaux et bons fruits si nous sommes fermement attachés à l’amour de Dieu, manifesté en Jésus le Christ.

Et ces fruits, comme le dit Jésus, seront nombreux, car Dieu, on le sait, est généreux. Il n’est que générosité. Il n’est que don.

Comment donc porter du fruit ? me demanderez-vous. Ici, là où nous sommes ? La réponse est à la fois simple et complexe : en nous aimant les uns les autres. Ça a l’air simple, mais combien ça peut être difficile de nous aimer, vraiment et sincèrement, avec nos différences, nos personnalités, nos particularités. Et ce que Jésus demande, ce n’est pas un amour de façade, mais un amour sincère, authentique, qui coûte en quelque sorte. Qui coûte au point de donner sa vie pour les autres.

Je ne sais pas si quelqu’un parmi nous, ou dans le monde, serait capable d’un tel amour, d’un tel don de soi. Un seul l’a fait ; un seul l’a vécu jusqu’au bout : Jésus-Christ. Lui qui a aimé ses amis a aimé jusqu’à ceux qui l’offensaient. Il a demandé pardon à son Père pour ceux qui le crucifiaient ! « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. »

Et nous, aujourd’hui, jusqu’où aimons-nous ? Jusqu’où sommes-nous prêts à aimer ?

Ne nous culpabilisons pas de « ne pas assez » aimer. Nous ne sommes pas le Christ ! Mais, unis à Jésus, profondément unis à lui, dans la prière et la méditation de sa Parole, dans l’abandon total à son amour, nous pourrons peu à peu, et de mieux en mieux, nous aimer les uns les autres. Et ainsi porter du fruit. Ou plutôt des fruits, beaux, bons et variés, à l’image de la Création de Dieu.

Raisins, Bouquet, Fruits, Exploitation, Récolte, Mûres
Alors, aujourd’hui, plus qu’hier et moins que demain, demeurons dans l’amour du Christ offert à chacun, car Dieu aime la diversité. Demeurons et aimons à notre tour, nourris de la présence de Jésus au cœur de nos vies et de nos relations. Donnons à goûter de ces bons et beaux fruits à nos frères et sœurs en humanité. C’est ainsi que nous rendrons gloire à Dieu notre Seigneur. Je vous l’ai dit : c’est si simple… Et si complexe à la fois.

Amen.

🌍 Prière des uns avec les autres, et pour le monde

Ensemble, et unis au Christ notre Seigneur, nous partageons cette prière, écrite à plusieurs mains dans nos paroisses. Prière pour le monde, l’humanité tout entière, nos communautés et Églises d’ici et d’ailleurs.

Dieu de Vie,

Tu fais de nous des arbres porteurs de fruits, beaux et bons, profondément enracinés dans l’humus du monde, les bras tendus vers toi pour te louer. Par toi et avec toi, puissions-nous nourrir de ta Parole nos frères et nos sœurs en humanité. Sans toi, nous ne pouvons rien, car c’est toi qui nous donnes la sève de la Vie.

Dieu de Vie,

Nous te prions pour le monde, dans toute sa diversité. Apprends-nous à respecter, entretenir et valoriser notre terre, ta Création. Par toi et avec toi, portons les fruits de la paix, de la solidarité, de l’amour du prochain. Sans toi, nous ne pouvons rien, car c’est toi qui nous donnes la sève de la Vie.

Seigneur,

Nous espérons bientôt aller vers d’autres horizons que ceux de la pandémie, au-delà des distanciations, pour pouvoir se retrouver, se rencontrer.

Sur ce chemin de renouveau, apprends-nous aussi, Seigneur, à apaiser les rancœurs, les trahisons et les colères. Afin que nous puissions nous émerveiller à nouveau, des liens de communion toujours possibles les uns avec les autres.

Sur ce chemin de renouveau, apprends-nous à ne pas nous arrêter sur nos fermetures et nos peurs, mais à réveiller en nous un élan de reconnaissance. Tu nous as créés si différents. Nos visages ont toutes les couleurs et ta lumière passe sur leur variété.

Sur ce chemin de renouveau, apprends-nous à nous réjouir de nous avoir donné plusieurs langages.

Tu multiplies ainsi, dans l’expression de l’humain, la recherche de ton visage. Nous sommes frères et sœurs en Christ.

Oui, nous te louons Seigneur, car tu nous as donné de nous découvrir les uns les autres et de nous réjouir, d’autant plus intensément, de nos rencontres à venir.

Dieu de Vie,

Avec le Pape François en ce mois de janvier, nous te prions de nous donner la grâce de vivre en pleine fraternité avec nos frères et sœurs d’autres religions, en priant les uns pour les autres, ouverts à tous. Sans toi, nous ne pouvons rien, car c’est toi qui nous donnes la sève de la Vie.

Unis au Christ Jésus, notre frère et Seigneur, nous disons avec confiance la prière des enfants de Dieu d’un seul cœur et d’une seule voix :

🙌 Bénédiction avec les mots de la communauté de Grandchamp

Prie et travaille pour qu’il règne. Que dans ta journée, labeur et repos soient vivifiés par la parole de Dieu.  Maintiens en tout le silence intérieur pour demeurer en Christ. Pénètre-toi de l’esprit des Béatitudes : Joie, simplicité, miséricorde.

Soyez un pour que le monde croie ! Demeurez dans son amour, allez dans le monde et portez des fruits !

Que le Dieu de l’espérance nous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que nous abondions en espérance par la puissance de l’Esprit Saint.  Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Quittons-nous avec ce chants en plusieurs langues : Lumière de Dieu.

 

Retrouvez ici les chants de la Communauté de Grandchamp, la lecture et la méditation :